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Présentation

Notre identité

Nom : Filles du Saint Cœur de Marie
Fondation :Le 24 mai 1858 à Dakar Sénégal
Père Fondateur : Monseigneur Aloyse KOBES (Spiritains)
Collaborateurs : Mère Rosalie CHAPELAIN (Sœur de Saint Joseph de Cluny) et Père Emmanuel BARBIER (spiritain)
Nature : Institut de Vie consacrée, apostolique, religieux, de droit diocésain à la fondation
Charisme : « Travailler à la conversion des Noirs d’Afrique, par la prière, la pénitence, les œuvres de miséricorde spirituelles et corporelles »
Spiritualité : Mariale
Autres dimensions de la spiritualité : Christocentrique, Missionnaire
Finalité : Evangélisation en profondeur de l’Afrique
Caractère spécifique : Œuvrer à la conversion des Noirs et au développement de la vie chrétienne dans les missions. Porter une attention particulière à la femme et accompagner le prêtre dans les missions

Historique

Dans son rapport du 20 Janvier 1863 à la Sacrée Congrégation pour la Propagation de la foi, Mgr Aloyse Kobès écrivait : « l’expérience nous montre que l’Afrique ne pourra être convertie que par l’élément indigène (…). Pour atteindre ce but, il faut avant tout établir un noyau de chrétiens, constituer la famille catholique et favoriser les vocations ecclésiastiques et religieuses ». Cet extrait de texte est un de ceux qui ont inspiré notre fondateur, Mgr Aloyse Kobès, a fondé la Congrégation des Filles du Saint-Cœur de Marie, le 24 mai 1858 à Dakar.

La fondation de deux congrégations, féminine et masculine :

Le 1er mars 1852, Kobès écrivit à son Supérieur Général François Libermann, dont il était condisciple au Grand Séminaire, pour lui faire part de son intention de fonder « une congrégation de vierges indigènes ». Mais il n’était « pas pressé », disait-il ; il prendrait le temps de laisser mûrir les choses. Malheureusement, le Père Libermann ne recevra jamais la lettre de son confrère, puisqu’il mourra le 2 février 1852, avant même que la lettre ne soit écrite. Le projet ne sera mis en application que six années après. Kobès disait à son Supérieur qu’il croyait encore en vie que dans son projet, les Sœurs seraient formées sur place. « Il faut que l’éducation des religieuses se fasse sur les lieux, d’une manière proportionnée aux habitudes et aux besoins du pays et par gradation, pour ainsi dire pratiquement, c’est en instruisant et en faisant pratiquer simultanément les fonctions de leur vocation. Il faut surtout, dans l’intérêt de la mission et la simplicité religieuse, qu’elles gardent un peu des habitudes de se nourrir du pays puisque cela ne leur coûtera pas de peine ». C’est ainsi qu’il va fonder deux congrégations religieuses diocésaines : les Filles du Saint-Cœur de Marie, le 24 mai 1858, et les Frères Missionnaires de Saint Joseph, le 15 août 1865.

Mgr Aloyse Kobès, prometteur d’un personnel missionnaire local La congrégation des Filles du Saint-Cœur de Marie, née en Afrique et de droit diocésain, est la plus ancienne des congrégations africaines au sud du Sahara. Cette nouveauté, dans le paysage ecclésial du vicariat de la Sénégambie, fut qualifiée de « naissance de la vie religieuse en Afrique ». À cette époque-là, l’Afrique subsaharienne était à peine christianisée. La femme, plus que l’homme, était restée « accrochée » à la tradition dont elle se sentait gardienne. Elle avait la charge d’assurer la continuité de la lignée, du clan par la maternité et l’éducation des enfants. Elle n’avait d’autre place ailleurs qu’à la maison, la cuisine ou au foyer. Dans ce contexte de représentations de la « femme soumise », fonder une congrégation religieuse féminine avec était « vraiment osé ». Mais, pour le missionnaire alsacien, c’était l’œuvre de libération de la femme africaine par Dieu. Il avait aussi le souci d’établir dans les missions un personnel local. Pour lui, cela faisait partie de la responsabilité missionnaire ; c’était le gage de l’avenir et de la durabilité de la mission. C’est pour toucher plus facilement les régions éloignées du pays, et travailler à la conversion des noirs d’Afrique, par la prière, la pénitence et les œuvres de miséricorde spirituelles et corporelles que Mgr Kobès avait fondé cet ordre . Kobès est à l’origine du tournant missionnaire au Sénégal au XIXe siècle, du séminaire fondé en France par Mère Anne-Marie Javouhey, et dont les trois prêtres sortis de ce séminaire étaient des Sénégalais : les Abbés David Boilat, Arsène Fridoil et Jean-Pierre Moussa. Il a donné une orientation nouvelle à son apostolat en tournant la « mission vers les terres intérieures du pays ». Pour matérialiser le message de l’Église sur l’annonce missionnaire, message exigeant d’articuler lecture de la parole de Dieu et action, il mettra sur pied « une imprimerie pour se doter de moyens d’alphabétisation en langues du terroir, et pour fournir les manuels indispensables à la catéchèse ». Mgr Kobès voulait un clergé local, au sens fort du terme, avec tout ce que cela comporte : formation en vue des ministères futurs sur le terrain, amour du pays ou du territoire de mission, investissement dans les domaines humain, social et religieux, etc.

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